Micro critique : Under The Dome

Après avoir écrit et produit plusieurs épisodes de Lost et nous avoir gratifié d’un des meilleurs titres comics de tout les temps (Y the last man), Brian K Vaughan revient au petit écran avec Under The Dome.

C’est quoi ?

Under the dome est l’adaptation de la nouvelle du même nom de Stephen King,où une petite ville des États-Unis se voit subitement recouvert d’un dôme invisible.Bien que Chester’s Mill soit une ville calme en apparence cet événement fera resurgir les secrets cachés de chacun. Si le pitch vous dit quelque chose c’est parce que c’est aussi celui du film des simpsons (les deux séries se font des clins d’oeils d’ailleurs).

Seul le pitch de départ sera commmun avec le film des Simpsons et Stephen King à qui le projet tiens beaucoup à cœur c’est d’ailleurs défendu d’avoir plagié ce film révélant le manuscrit original datant des années 70.

Son titre, les Cannibales, annonce la couleur et confirme qu’on est chez le maître de l’horreur.

C’est avec qui ?

Avec le sosie de Jennyfer Lopez (Natalie Martinez), Colin Ford vu dans le mauvais Revolution et le bon Supernatural, le très bon Dean Norris (Hank de Breaking Bad) ,Aisha Hinds vu dans Weeds ou dollhouse, le député Zack Shelby de Bates motel (Mike Vogel) et Rachelle Lefevre qu’on aurait préféré ne pas voir dans Twilight. Bref, un casting d’acteur convaincant et doué avec pas mal de nouvelles têtes.

Et c’est bien ?

Passer les horribles effets spéciaux digne d’une série SYFY et le jeu de certains acteurs dignent d’un épisode d’Hemlock Grove, la série est très chouette. Le huit-clos mis en place offre son lot d’intrigue et de mystère avec même une dose de paranormal (que l’on voit souvent chez King) qui pour ma part marche moyen. Les « crises » des personnages semblent forcés comme pour dire attendez il se passe des trucs.
Chaque groupe de personnage possède son intrigue et il faut dire que le mystère entourant le dôme où le jeune psychopathe sont très prenant.

Et Brian K Vaughan dans tout ça ?

En tant qu’écrivain et producteur de la série on peut dire qu’Under The Dome est son bébé. Et de ce point de vue là, on peut dire que l’homme nous a habitué à beaucoup mieux. Certains dialogues sonnent très creux et certaines scènes ne semblent pas logiques. L’amitié entre Joe et Ben semblent sorties de nulle part et des problèmes de rythmes se font sentir dans l’épisode deux avec en plus le changement de trajectoire d’un personnage au prénom ridicule par exemple.

Cette mini-série qui n’en est encore qu’à son début (3 épisodes sur 13 pour l’instant) promet encore quelques bons moments et pourrait bien devenir votre série de l’été. En tout cas, elle mérite qu’on lui donne sa chance malgré ces quelques défauts.